Quatre personnes. Chacun chez soi. Chacun tranquille. Un facteur. On sonne. Il y a du courrier. C’est un soldat qui écrit. Un « Poilu ».
Un de ceux de cette Grande Guerre…
On ne sait pas si cette lettre est d’un oncle lointain ou du parfait soldat inconnu.
Elle existe, pour le temps de la lecture au moins. Et puis une autre. Puis deux, cinq, quatorze, dix-huit, une cinquantaine…
Une représentation scénique, bien loin des tranchées. Parce que la guerre, aujourd’hui, dans notre monde de nations unies, ça n’existe plus.